sur treize pages manuscrites, Granny avait résumé une partie de sa vie
T E X T E E C R I T P A R G R A N N Y
I. Introduction
Notre grand-mère paternelle fut une femme qui aura laissé un souvenir marquant à tous ceux qui ont eu la chance de la connaître par sa forte
personnalité, son caractère enjoué, sa gaîté et sa fantaisie.
En novembre 2013, notre oncle Daniel, le benjamin des enfants de Grand-Père (Paul) et Granny, m'a transmis un manuscrit de sept feuilles (treize
pages) sur lesquelles notre grand-mère raconte une partie de sa vie.
Vous trouverez, en plus du texte retranscrit ci-dessous, quelques documents (des photographies et un poème) et un lien vers le document original.
Si vous avez des commentaires à faire et si vous avez des photographies ou des documents sur Granny, contactez-moi.
Amicalement, Gilles.
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II. Le texte intégral écrit par Granny
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Mon père, successeur de son père comme notaire, épousa Mademoiselle Elisabeth Laroche en [Granny a laissé un blanc à la place de la date].
Elle, d'origine alsacienne n'avait rien de commun avec les Lyonnais. Son père ayant fait à Mulhouse, je crois, des mauvaises affaires, vint s'installer
dans cette ville. Il y vivait modestement ayant quatre filles et deux fils. L'un mort de tuberculose, sa femme aussi, laissait deux filles élevées
par ma grand-mère maternelle, l'autre est mort en Indochine comme militaire des suites d'une blessure faite par un buffle. Le notaire et sa femme
demeuraient 12 quai des Brotteaux aujourd'hui quai Sarrail.
Les trois sœurs de ma mère, mariées, l'une d'un premier lit avait épousé un [Lapérotte ?], et ensuite veuve, un Tagnard, l'autre un Duber, la
troisième un Duvernay. Je n'ai jamais connu la mère de maman que dans son appartement du Cours Morand, où elle vivait avec sa sœur, non mariée,
Marie-Marty et ses deux petites filles, aujourd'hui Mesdames [Baule ?] et Perazzo.
A priori, le mariage de papa n'enchantait pas les siens - famille inconnue, de bonne souche cependant (la robe et l'épée) mais désargentée - papa qui
avait le culte de la beauté rencontrait maman au parc de la Tête d'Or où elle patinait avec un certain art quand l'étang était gelé.
Comment et quand l'aborda-t-il ? Toujours est-il, qu'en étant amoureux, l'épousa, s'installa d'abord avenue de Saxe, où les trois ainés naquirent,
puis après ma naissance (1895), rue des Célestins où le ménage eût encore quatre enfants, dont le sixième mourut très vite, né pas très normal.
Ma mère sut tout de suite conquérir sa belle-famille. L'été, nous passions nos vacances à La Grange, sur les bords de la Saône, face à l'île Barbe où mes
grands-parents avaient une propriété. Nous y retrouvions nos cousins Coignet et Chomel. J. Coignet était industriel et fut plus tard Sénateur, Président
de la Chambre de Commerce. Augustin Chomel était architecte et possédait une maison 33 cours des Chartreux. Elle est toujours à la famille Chomel-Thaller-Le
Masne.
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Mon grand-père Lombard mourut, j'avais environ six ou sept ans, ma grand-mère quatre à cinq années plus tard. La Grange revint à ma tante Coignet, et depuis
lors, nous louions quelque villa pour l'été. La première à Champoulet près de Moûtiers, Salins-Brides-les-Bains. C'est là que l'on commença le tableau de famille.
Le peintre réputé Guiguet partageait notre vie.
C'est là, aussi hélas, que mon frère aîné Pierre eut le mal qui devait l'emporter à vingt-cinq ans (la tuberculose). Dès lors, quand vint l'hiver, maman,
le malade, Joujou et une bonne allemande, s'installèrent en Suisse à l'hôtel à Glion. Il y prit des rhumatismes articulaires, son cœur soi-disant en souffrit.
Il ne fallait plus l'altitude, mais le Midi.
L'été qui suivit se passa à Allevard, chalet du David, où se termina presqu'entièrement le tableau. Guiguet toujours notre hôte. Mais le dernier coup de pinceau
fut donné au chalet, à Saint-André-le-Gaz, chez mon oncle Coignet. De là, il partit pour être exposé à Paris.
Pierre devant habiter le Midi, mon père décida de louer à Cannes la ville des Roses où dès les premiers frimas, la famille s'installa. Mon frère Henri pensionnaire
aux Chartreux, moi retenue rue des Célestins par une pleurésie, ma grand-mère, mes tantes, une domestique prenaient soin de moi. Guérie, je rejoignais la famille
à Cannes. Qui nous faisait travailler alors ? Je ne sais plus. Pierre avait lui, des professeurs de la ville. C'est là, au couvent de l'Assomption, que je fis ma
première communion. J'y suivis d'abord assidument le catéchisme, puis fut pensionnaire trois jours, le temps de la retraite. Ce ne fut pas sans larme.
Quitter encore une fois cette maman que j'adorais, assombrissait mon cœur. Ma première communion fut, cependant, le plus beau jour de ma vie. Henri nous rejoignait
villa des Roses, pendant les vacances, et papa aussi de loin en loin. Devant toujours passer l'hiver sur la côte, mon père décida de réduire son appartement
Lyonnais et il transporta la plus grande partie de ses meubles au château de Vérel, sis à Saint-André-le-Gaz, tout près du chalet loué à l'année.
Donc premier été Vérel.
L'abbé [Marion ?] s'y installa aussi pour faire travailler les deux garçons, ainsi qu'un professeur de piano pour les filles. Elle demeurait au village avec
sa mère et montait au château chaque jour.
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L'hiver suivant 1908, nous nous installâmes encore à Cannes, villa des Hirondelles, tous, y compris Pierre, à proximité du docteur Mevillet qui le suivait de près.
Papa encore notaire faisait à la villa de courtes apparitions. Nous avions une anglaise Miss Vera pour nous apprendre soi-disant cette langue.
Hiver 1909, Sanary, villa des Oliviers : là, professeurs de français, d'allemand, de piano, de gymnastique pour les filles, deux pour les garçons venaient
de Toulon (par chemin de fer, puis par diligence , puis par petit chemin de dix minutes à pied) pour nous faire travailler. Etions-nous riches ? Mes sœurs Alice
et Yvonne y firent leur communion solennelle, et Joujou la privée. Eté toujours Vérel.
A Sanary maman très malade fut transportée d'urgence à Lyon en clinique. Le docteur diagnostiqua une leucémie sans rémission. De la clinique, elle occupa chez sa
mère Cours Morand, le salon, transformé pour elle en chambre à coucher. Tandis que maman nous quittait, Pierre de son côté à Sanary eut de nouveau des crachements
de sang dont il se remit. Durant l'hiver 1910, maman allant mieux sans espoir toutefois de guérison, je faisais à Lyon un petit séjour auprès d'elle, logeant chez
tante Marie-Louise, quai des Brotteaux.
En juin, notre pauvre malade fut envoyée à Caux au-dessus de Vevey où l'on commençait des transfusions de sang. Mourante en Suisse par deux fois, elle eut la
visite de ses deux fils, et plus tard celle de ses filles. On la ramena à Sanary début octobre et le 25 elle s'éteignit pour toujours.
Henri alors pensionnaire à la Seyne, arriva avant sa mort, moi de Vérel peu après, et je pus la contempler, la pleurer, l'embrasser, si belle encore. On
l'enterra provisoirement à Sanary. Beaucoup de famille à ces tristes funérailles et les jours suivirent lugubres. J'avais quinze ans depuis le 27 octobre.
Tante Valérie vint s'occuper de nous et du ménage. Nous l'aimions modestement.
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Hiver 1911. Un matin nous la trouvâmes morte dans son cabinet de toilette, depuis la veille. Nul ne la remplaça et la vie continua. Fini Vérel,
Lentilly, château de Mercury, 110 hectares, une immense ferme de rapport. Papa l'avait acheté ayant vendu son étude à Maître Paradon, clerc,
pour suivre de près ses six enfants orphelins de mère, et Pierre toujours malade.
1912 : Nice, villa au début de Monsieur Baron. Papa à la recherche d'un appartement à louer, désireux de s'installer à Nice définitivement. Eté toujours à Lentilly.
Grand-mère, tante Marty avaient loué une maison à Charbonnières pour être près de nous. Pas d'auto, on parcourait toujours le pays avec une voiture à cheval.
Automne : papa a loué le palais Marie-Christine [à Nice], au quatrième avec ascenseur, un mois à l'hôtel et installation le 1er novembre. Nous allons toujours
à Jeanne de France [école, institut privé]. Pierre trop contagieux demeure à Nice aussi mais tantôt en villa ou tantôt à l'hôtel avec Honorine, infirmière,
domestique chez grand-mère Laroche depuis trente ans. Il vient déjeuner à M. Ch. [M. Ch. = palais Marie Christine] de temps à autre. Je vais le voir en cachette,
quand l'institutrice ne me suit pas, pas à pas, car je l'adore.
Toujours flanquées toutes les quatre, d'une demoiselle, qui nous accompagne, nous cherche à Jeanne de France. J'y prépare mon brevet élémentaire et pendant
la guerre le supérieur.
1914-1918 : la guerre. Henri est mobilisé. Pas de gros rationnements sur la nourriture mais sur le charbon. On fait des feux de cheminée. Vie sage pour tous.
Triste dans l'ensemble, tant de familles éprouvées par la mort de leurs fils. Toujours Nice l'hiver, Lentilly l'été.
Hiver 1918 : les Chomel viennent le passer à M. Ch. [M. Ch. = palais Marie Christine] avec Albine et Marguerite. Les filles logent à la maison, les parents
à l'hôtel. Marthe Lebert, vieille-fille, marieuse, a l'idée de faire épouser Guitou à Georges Thaller. Présentation à M. Ch. [M. Ch. = palais Marie Christine].
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G. [Georges], encore mobilisé. Au printemps, c'est à mon tour d'être présentée à Paul Febvrel, toujours une idée de Marthe Lebert. Je le rencontre donc pour
la première fois chez les Lebert, villa Howard. A première vue, il ne me déplaît pas. Mobilisé encore il est en uniforme bleu, ce qui fait ressortir ses yeux.
Entre temps, je ne me souviens plus de la date exacte, Pierre était mort, seul à [suivi d'un nom de lieu illisible], papa l'avait quitté en assez bonne forme.
A peine de retour à Nice, il apprenait le décès de son fils. Quel chagrin pour tous, pour moi, aussi. Je fais la connaissance à Juan-les-Pins de ma future
belle-famille, car Paul et moi nous sommes fiancés. Je ne sais rien de l'amour. Ce mariage sera-t-il une réussite ou un échec ? Nous nous rencontrons de
loin en loin, à Nice, à Gien, où il est en garnison, à Saint-André [Saint-André-le-Gaz], à Lentilly. Henri a échappé au massacre. Dieu soit loué.
Année 1919 : j'épouse Paul le 19 janvier, voyage de noce à Beauvallon, où nous rencontrons les Sabran mariés la veille. D'où notre ancienne amitié.
Installation à Gien. Je suis enceinte et part en mai chez papa, heureuse de retrouver mes sœurs que j'aime infiniment. La vie conjugale n'est pas folâtre,
quand on a été habitué à une famille nombreuse.
Enfin nous gagnons Oberbruck où sera ma résidence. Mes beaux-parents vident la maison où nous devons habiter. Beaucoup de Zeller encore dans le patelin,
berceau de la famille. Guitou présente, enfin quelqu'un de mon sang. Le village se vide. Paul part pour Paris acheter des meubles, car nous en sommes très
démunis. Et le 16 novembre Jeanne Zeller m'accouche et je mets au monde mon premier enfant, Pierre, un superbe bébé. Tout le monde connaît la suite.
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Trois mois de lit [suivi d'un nom de maladie illisible]. J'ai failli claquer, mais me suis rétablie. Nous marions Henri à Mâcon avec Mimi Protat, et
je gagne Nice avec mon beau bébé pour un ou deux mois. Amour.
En août 21, Alice épouse Jacques Sisteron, mariage surtout d'amour physique, la suite de leur union l'a prouvé.
En octobre, le 15, Chon vient au monde. Durant notre existence à Oberbruck, je donne le jour encore à Jacquie en décembre 23 et à Evelyne en avril 26.
Vie à la fois joyeuse et austère. Nous avons des amis partout, à Mulhouse, Cernay, Belfort, Giromagny, Masevaux. Après la guerre de 14-18 les gens sont
avides de plaisir. Successivement jeunes filles au pair, Suisses, Danoises, institutrices, prennent soin des enfants. Je peux parfois me rendre à Paris,
à Nice chez papa, à Grenoble chez les Sisteron sans difficulté.
L'été tous les Zeller rappliquent. On joue la comédie, au volley-ball dans notre parc - un bien grand mot - on se baigne à l'Alfeld, dans l'étang proche
de la maison. En 28 je crois, René Zeller, Jules Madelin cèdent la place à Roger Zeller pour Etueffont, à Paul pour Oberbruck qui alors gagne sa vie plus
largement. Plus de soucis d'argent mais en 32, la crise.
Obligation de chercher une situation ailleurs. Et c'est alors, Grenoble, notre nouvelle résidence. Paul par l'intermédiaire de Jacques Sisteron entre
à Valisère comme chef des filatures et tissages. Il quitte Oberbruck, dont il était le maire, avant moi et les enfants et fin septembre, les Sisteron
encore à Biviers nous prêtent leur appartement du boulevard Gambetta où nous restons un mois environ avant de nous installer 2 square des Postes,
dans un vaste appartement rénové, ensoleillé. Alors commence une autre existence.
Premier été 34 : location avec les Sisteron d'une maison sur les hauteurs de la route d'Uriage où nous rejoignent papa, Yvonne, Joujou. En août camping
avec les Verdet-Kléber, les Sisteron, les Molade, les Pierre Aimard, et en passant, les Matussière qui couchent sur leur bateau, Olivier-Marcel Mieg.
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Retour à la maison de campagne où s'achèvent les vacances. Paul et Edmée Perrin étaient venus aussi nous rejoindre au camping.
Octobre : retour sq. des Postes, les garçons d'abord au Lycée, où ils travaillent assez mal. Nous décidons alors de les mettre à l'externat, et Evelyne à Sion.
Deuxième été 35 : je suis enceinte de Daniel. Location d'une villa à Uriage même. Toujours papa, Joujou, Yvonne non mariée encore à nos côtés.
Février 36 : je mets au monde mon Daniel, mon cinquième enfant, sur lequel parents, frères, sœur se penchent avec amour.
Troisième été 36 : location d'une maison au-dessus de Thonon et non loin d'Evian à Mâcheron. Sans voiture, nous circulons à bicyclette. Nous rejoignent Alice
et Guy, Alain confié à ses grands-parents Sisteron. Jacques parle de divorce, je supplie ma sœur de le rejoindre au plus vite à Grenoble, ce qu'elle fait.
Réconciliation, hélas passagère.
Quatrième été 37 : de nouveau Mâcheron. Sont à Evian Ch. André, les Arthur-Martin avec lesquels nous voisinons, par surcroît de gentils voisins, les Blanc,
je crois.
[ici s'achève le texte de Granny]
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III. Texte original (manuscrits numérisés)
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IV. Photographies (n'hésitez pas à m'en envoyer si vous en possédez)
1. Documents anciens trouvés sur Internet :
- Patinage sur l'étang gelé du parc de la Tête d'Or à Lyon,
- Château de Vérel à Saint-André-le-Gaz,
- Château de Mercury à Lentilly (immense ferme de rapport sur 110 hectares),
- Le palais Marie-Christine à Nice.
2. Oeuvre du peintre français Francis Guiguet (1860-1937), le tableau de famille fait un peu plus de deux mètres de haut. On y voit
Joseph et Elisabeth Lombard-Morel entourés de leurs enfants : Pierre (debout à côté de son père), Granny (debout à côté de Pierre),
Alice (à côté de Granny), Joujou (assise devant Granny), Henri (à genoux) et Yvonne (sur les genoux de sa mère) ...
3. Granny et Alice (détail du tableau de famille) ...
4. Les parents de Granny et Yvonne et Pierre (détail du tableau de famille) ...
5. Henri et Joujou (détail du tableau de famille) ...
(Remarque : sur l'ensemble du tableau le peintre montre bien les mains en soignant leurs positions.)
6. Paul, le futur mari de Granny, debout au centre avec ses parents, ses soeurs et son frère. Anne-Marie est à sa droite et Geneviève à
sa gauche, ses parents Jules et Berthe sont assis devant lui avec Françoise à leur droite et le jeune Etienne à leur gauche ...
7. Oberbruck à l'époque où Granny et Grand-Père y vécurent ...
8. Oberbruck à l'époque où Granny et Grand-Père y vécurent ...
9. Granny ...
10. Photographie prise à Juziers (en 1955 ou 1956) : Granny, Grand-Père, Chon, Thierry, Pascal, Gilles, Adrienne, Didier, Jacquie, Suzanne,
Rodolphe, Toune et Cachou ...
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IV. Autres documents
Poème écrit par Thierry Febvrel après la mort de Granny
Granny,
Voici donc terminé le déménagement,
Des meubles de ton appartement,
Et nous fermons une dernière fois la lourde porte,
Couverture du livre de toute une époque !
Je veux oublier les jours sombres,
Où sur ton lit dans la pénombre,
D'un sommeil tranquille,
Tu reposais immobile.
Te voilà maintenant,
Auprès des éternels vivants,
Parmi les tiens,
Qui t'ont accueilli en leur sein.
J'écris ces vers dans un train,
Que tu pris tant de fois et où tu discutais,
De tout et de rien, pleine d'entrain,
Avec la première personne que tu rencontrais.
Au lycée auprès des copains,
Je racontais tes exploits,
Et j'en inventais parfois,
Car pour moi tu n'étais pas rien.
En secret j'admirais tes petites folies de grand-mère,
Tu voulais parcourir toute la Terre,
Tu voulais tout faire,
Tu ne pouvais te taire,
Sauf dans la solitude.
Ton âme s'est envolée,
Et nous, gens de la Terre,
Nous restons là à regarder.
Mais à quoi bon raconter le passé,
Gardons chacun nos souvenirs.
Thierry (1980)
Thierry est le fils de Jacquie (troisième enfant de Granny) et Suzanne Febvrel. Thierry est décédé
(maladie) en 1981 à l'âge de 26 ans.
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V. Vos contributions (depuis mars 2014)
Cette section a été ajoutée en mars 2014. Elle comprend des photographies ou des documents que vous m'avez conmmuniqués
suite à la parution de cette page.
11. Photographie transmise par Ghislaine : Joseph Lombard (père de Granny) ...
12. Photographie transmise par Ghislaine : Joseph Lombard (père de Granny) ...
13. Photographie transmise par Ghislaine : les grands-parents de Granny (parents de Joseph Lombard) ...
14. Photographie transmise par Ghislaine : Granny et son frère Henri ...
15. Photographie transmise par Ghislaine : Elisabeth Lombard (née Laroche), mère de Granny, au moment de ses fiançailles ...
16. Photographie transmise par Ghislaine : Joseph et Elisabeth (les parents de Granny) dans la serre de la propriété familiale "La Grange"
(en bas à droite) située à Lyon sur les bords de la Saône en face de l'Île Barbe ...
17. Photographie transmise par Ghislaine (de gauche à droite) : Pierre Febvrel, Guy Sisteron, Jacquie Febvrel, Evelyne Febvrel, Yvonne du
Besset (soeur de Granny), Alain Sisteron (qui regarde le sol) et Claude (Chon) Febvrel ...
18. Photographie transmise par Ghislaine (de gauche à droite les quatre soeurs) : Alice assise, Granny debout, Yvonne contre le volet et
Joujou avec un chapeau ...
19. Photographie transmise par Ghislaine : Granny et sa fille Evelyne ...
20. Photographie transmise par Ghislaine : Noël Pélissier du Besset (Nono), mari d'Yvonne (soeur de Granny) avec Evelyne, Guy et Alain Sisteron
sur un vélo (remarquez la voiture de Nono au fond à droite) ...
21. La voiture de la précédente photographie est une Peugeot 201 Cabriolet (modèle produit par le constructeur français entre 1929 et 1937) ...
22. Photographie transmise par Ghislaine : Evelyne à bicyclette et dans le fond à droite (sur une chaise longue) Chon assis jouant avec un de ses cousins
Sisteron ...
23. Photographie transmise par Ghislaine : Jeu de cartes entre Pierre Febvrel (il porte des lunettes), son frère Jacquie en face de lui et sur sa
droite et sa gauche ses deux cousins Alain et Guy Sisteron ...
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VI. Note(s)
Si vous aussi avez des photographies, des anecdotes ou des documents qui concernent Granny, n'hésitez pas à me les transmettre
(gilles.febvrel@gmail.com). Vos remarques et vos suggestions sur le contenu de cette page seront également les bienvenues.
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